On a du rattrapage à faire, vous et moi... J'ai eu un mois de mai bien rempli!
Ça a commencé par non pas un mais six voyages en avion, et ça s'est terminé par un mariage (pas le mien, je vous arrête tout de suite)... Entre les deux: Noël, un nouvel appareil-photo, du jardinage, des bébés, un événement mondain plein d'écrivains, du zorbing, une tente, et un wetsuit! On commence par quoi?
Tiens, on va commencer par le commencement, soyons fous. Je me suis envolée le 4 mai pour Montréal (vol numéro trois, j'avais été en Écosse pour le travail la semaine précédente), pour la visite que je n'avais pas faite en décembre. Et donc, logiquement, on a fêté Noël! Il faisait soleil, plus de 25 degrés, et le gazon poussait allègrement. On a utilisé une plante de maison comme sapin, et dégelé des restes de boulettes de Noël (LA tradition culinaire par excellence dans ma famille; pour voir ce que j'ai mangé à la place cette année, c'est ici). J'ai offert des cadeaux anglais stéréotypés (un ballon de rugby, un chapeau de tweed, des livres de cuisine, vous voyez le genre...) et reçu des cadeaux à l'emballage élaboré; c'était parfait!
Et le beau temps s'est maintenu pour plusieurs jours, ce qui m'a permis de prendre des coups de soleil même déguisée en petit albinos pour jardiner. Heureusement, un client opportuniste m'a sauvée d'un mélanome certain et je me suis envolée pour Toronto l'espace d'une soirée (vols 4, et 5). Puis j'ai commencé mon usuel marathon montréalais, question que toutes mes amies m'annoncent qu'elles sont enceintes. Beau synchronisme, félicitations! Après un détour par Québec pour voir la famiglia et pas mal de kilomètres au compteur, je suis retournée dans ma campagne me poser un peu. Essayer de ne rien faire. Respirer de l'air frais, écouter du silence. Faire semblant d'être en vacances. Oublier que je suis de plus en plus handicapée et inadéquate dans des situations de la vie quotidienne au Québec, comme utiliser ma carte de débit, conduire du bon côté de la route, et parler français...
Si la première semaine était sous le signe de l'amitié, la seconde était définitivement dans la thématique famille: la bibliothèque d'Outremont vient d'inaugurer sa Collection Françoise-Kayler et nous avons utilisé le lancement comme excuse pour nous réunir – au grand désespoir des écrivains affamés qui ont dû partager les hors d'oeuvre, et de la bibliothécaire pète-sec qui trouvait qu'on parlait trop fort dans le hall d'entrée. Puis il était déjà temps de rentrer (vol numéro 6), après une bise à mon chat, son chien, la maison de mon enfance, et un dernier petit détour chez les cousins montréalais...
Mais pas question de me reposer en revenant: un certain Anglais m'avait organisé un weekend d'aventures en plein-air! En fait, c'est une certaine Anglaise qui l'avait organisé pour l'anniversaire d'un autre Anglais, mais bon, on avait été invités, voilà. Et donc direction le Devon pour trois jours de camping, de zorbing, et de surfing! C'est très joli, le Devon, ça rend les embouteillages plus agréables. Et le camping, quand il fait beau soleil, c'est vraiment pas si mal! Par contre, 0.5 degrés la nuit et la mer de mai dans un wetsuit d'été, ce n'est pas gagnant... Mais ça justifie une soirée au pub pour se réchauffer avant de retourner dormir dans la tente.
Après le camping (et une semaine effrénée au travail, comme d'habitude), direction Guildford, dans le Surrey (la région juste au sud de Londres), pour notre deuxième mariage de l'année. Ils ont eu un temps magnifique, les chanceux, et le cadre était tout à fait idyllique, so British! Il y avait une grange convertie, un joli jardin anglais plein de fleurs, et des collines verdoyantes tout autour; le tout au bout d'un labyrinthe de petites routes de campagne. Bon, on a failli manquer la cérémonie, mais pour le reste, ç'a été une journée très agréable. Jusqu'à ce qu'on se tape encore des embouteillages pour rentrer à Londres le lendemain, mais on a fini le weekend avec un roast dinner, ça remet du bon pied pour commencer la semaine!
Et depuis le début de juin, il re-pleut et j'ai recommencé à travailler des semaines de cinq jours. La routine, quoi! On pense quand même aux prochaines vacances...
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