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lundi 14 octobre 2013

Des églises et des restos ::: Churches and restaurants

Canterbury Cathedral

Cet été j'ai eu la chance d'avoir la visite de ma marraine préférée, pour la troisième fois: c'est ma visiteuse la plus assidue! À croire qu'elle vient voir Londres aussi, et pas juste moi... J'adore faire découvrir Londres aux gens. Quand j'ai décidé de venir ici, mon entourage se demandait un peu (ils ne me l'ont avoué que plus tard, sous la torture) ce que j'allais faire dans cette vieille ville poussiéreuse et pleine d'Anglais straight. Depuis, chaque fois que quelqu'un vient en voyage et découvre que Londres, en fait, c'est vraiment cool, je le prends comme une petite victoire personnelle! Ce que j'aime c'est qu'il y en a pour tous les goûts: autant ma tante et mes parents que mes amis et mes frères y trouvent leur compte, et moi je joue à la guide et à la touriste avec eux, et j'essaie des trucs que je n'aurais pas faits autrement!

Canterbury Cathedral

Quand Myriam vient, il y a toujours quelques incontournables: un théâtre ou une comédie musicale, une forte thématique architecturale (cette fois-ci c'étaient les églises), beaucoup de marche, et beaucoup de restos! Pour faire un peu changement, j'avais aussi prévu deux petites escapades en-dehors de la ville, question de voir un peu la campagne anglaise aussi.

Canterbury Cathedral

Je voulais retourner dans le Kent depuis nos petites vacances pascales, et comme il se trouve une toute petite église pas très importante à Canterbury, j'avais trouvé la comparse idéale. La cathédrale se trouve en plein centre de la ville, mais elle est entourée de murs et il faut payer pour passer le portail, alors nous avions plutôt marché autour que dedans avec Matt en avril. Cette fois-ci, pas question de passer à côté, et je dois avouer que même si je n'ai pas été émue, j'ai certainement été impressionnée! Que de belles choses à voir, et des photos à faire... On pourrait y passer des heures, si ce n'était des troupeaux de touristes (c'est une bonne idée d'y aller tôt, mais pas trop, sinon on arrive pendant la messe et on ne peut pas tout visiter!)

Canterbury Cathedral

Canterbury Cathedral

Une fois la cathédrale derrière la cravate, il était temps de se mettre autre chose que de la culture dans l'estomac... Nous sommes retournées chez Tiny Tim, mais cette fois-ci pour un vrai lunch (j'aime bien retourner dans les endroits que j'ai déjà visités une fois et faire semblant d'être une habituée). J'ai essayé la spécialité locale, un sandwich fait dans un petit pain typique du Kent (le huffkin). Apparemment, chaque région d'Angleterre possède son traditionnel bun (j'en apprends des choses dans Great British Bake Off...) dont la recette est jalousement gardée. Pour être bien honnête, en ce qui me concerne un Sally Lunn bun de Bath ou un huffkin de Canterbury, ça reste un petit pain blanc rond plutôt sans intérêt! Heureusement, ils mettent plein de bonnes choses dedans, comme ce fameux coronation chicken (poulet, raisins secs, herbes et amandes dans une mayonnaise au curry) que j'adore quand il est bien fait.

Whitstable

Après le dîner nous avons pris le bus vers Whitstable, le même que la dernière fois mais en sens inverse. Il faisait un soleil magnifique, les gens dévoilaient leur peau rose vif et se baignaient, on était bien loin de la plage déserte et du vent glacial que j'avais connus en avril. Malheureusement, je n'étais pas la seule à avoir eu la bonne idée de passer un dimanche après-midi au bord de la mer, la rue principale était bondée et la promenande tellement achalandée que si une seule personne s'arrêtait, tout devenait congestionné! Pas tout à fait aussi bucolique que dans mon souvenir... Nous nous sommes dépêchées de quitter le centre pour aller respirer un peu plus loin, et je me suis même trempé les pieds dans l'eau! Après ça, on avait un peu fait le tour, alors on a repris le bus vers Canterbury pour boire un cidre de poire au soleil en attendant notre train.

Cambridge

River Cam

Le weekend suivant, c'est à Cambridge que nous allions! J'y suis allée durant ma première année ici, par une pluvieuse journée de mars, et je n'en avais pas gardé un souvenir impérissable (mon article est tout de même positif, je devais être plus optimiste à l'époque). Je voulais donc lui donner une deuxième chance, en me disant qu'accompagnée d'une architecte pour m'expliquer l'histoire extraordinaire des bâtiments, et en plein été en plus, ce serait sûrement mieux. En fait, l'été, il y a juste plus de touristes, et on a quand même eu de la pluie à un moment... Mais j'ai aussi eu la chance de visiter King's Chapel (magnifique), et de faire un authentique tour de barque sur la rivière Cam (notre guide n'était pas jasant, par contre, alors je n'en sais pas beaucoup plus)!

King's College Chapel

Entre nos deux escapades, nous avons aussi bien profité de Londres. Nous avons essayé à peu près tous les restaurants sur ma liste, et même certains qui n'y étaient pas (Brawn, un classique; Mildreds, un végétarien qui réussit à satisfaire les mangeurs de viande; Ceviche, pour me vanter un peu; Ping Pong, notre préféré pour les dimsum et le service involontairement hilarant; The Windsor Castle, un nouveau gastro-pub dans mon quartier...). La pièce de théâtre que Myriam voulait absolument voir (Much Ado About Nothing avec James Earl Jones et Vanessa Redgrave) n'était pas encore commencée, alors nous nous sommes consolés avec Matilda, que je recommande fortement. Bon, nous étions entourés d'enfants, mais c'était drôle pour tout le monde! Nous avons marché un peu partout, visité le pavillon 2013 de la Serpentine Gallery, la Tate Britain, fait un tour de bateau...

The View from the Shard

Et puis, pour conclure en beauté, nous avons gardé le Shard pour la fin. J'attendais seulement une occasion d'y aller, et au coucher du soleil ça valait vraiment le coup d'oeil (malgré l'étrange mal de mer causé par l'impression qu'il tanguait à cause du vent). Si, encore une fois, on peut faire abstraction des autres touristes qui s'agglutinent du côté ouest pour avoir la meilleure photo possible de leur amie qui fait un peace sur leur téléphone... Je sais, je suis de mauvaise foi, c'est peut-être mon complexe de l'enfant du milieu qui me fait angoisser à l'idée de partager? Je vois évidemment la nécessité de prendre un bain de foule à l'occasion (salut, j'habite dans une ville qui compte autant d'habitants que la province où je suis née!), j'ai juste besoin d'un peu de stimulation pour me lancer. C'est pour ça qu'il faut que les gens viennent me visiter le plus souvent possible!

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lundi 9 avril 2012

Le syndrome de Stendhal (deuxième partie) ::: Stendhal syndrome (part II)

Sir John Soane's Museum

Donc, où en étions-nous... Ah oui, le samedi. Pas du tout ébouriffées par notre virée des musées de la veille, nous avons redémarré sur les chapeaux de roue le samedi matin avec le Sir John Soane Museum. C'est un musée dans une maison qui ressemble à toutes les autres maisons (cossues) sur Lincoln's Inn Fields, mais une fois à l'intérieur le bâtiment autant que les items exposés sont des plus surprenants: il s'agit de la maison d'un architecte, Sir John Soane (1753-1837), vous l'aurez deviné, qui l'a conçue pour y vivre mais aussi pour exhiber ses collections d'artefacts historiques souvent farfelus. Comme cela se faisait beaucoup à l'époque, il est allé piquer des bouts de statues grecques et de temples égyptiens pour agrémenter son intérieur, en plus d'une belle collection de peintures, et d'autres objets du même acabit. Bon, à mon goût à moi, c'était un peu chargé comme décor (j'espère que sa femme de ménage était bien payée!), mais la maison pleine de racoins, d'escaliers camouflés et de jardins intérieurs m'a vraiment charmée. Dommage qu'il y ait eu toutes ces choses fragiles dans le chemin! (D'ailleurs, à l'entrée, on nous fait mettre nos sacs dans un autre sac en plastique que l'on doit porter à la main, supposément pour éviter que les gros touristes maladroits n'accrochent un objet de valeur — ou cinq — en chemin. C'est bien beau, mais à peine à la moitié de la visite, je n'en pouvais déjà plus de la poignée de plastique qui me sciait la main... Et les photos sont interdites, soit dit en passant. Bouh.)

Shoreditch High Street

Après le musée, nous avions juste assez de temps avant la prochaine étape du programme pour une petite balade dans Soho. Par hasard (sérieusement, je me perds encore à chaque fois que je vais dans Soho), nous sommes passées devant Gelupo. Pas assez faim pour un lunch après notre super p'tit-dej sur le toit du Crowne Plaza, mais par cette magnifique journée ensoleillée, un gelato était plus que tentant... pour moi, en tout cas; ma compagne s'est laissée convaincre par la perspective d'un authentique café italien. Gelupo est le petit frère du restaurant Bocca di Lupo, juste de l'autre côté d'Archer Street, dont j'avais aussi entendu beaucoup de bien (évidemment: ils sont tous deux des clients du studio!) mais qui a la réputation d'être toujours plein. On nous y a envoyées pour utiliser les toilettes, et tant qu'à y être, pourquoi ne pas demander s'il n'y aurait pas deux places, tard en soirée, après le spectacle que nous venions de réserver...? Et bingo!

River Lea

En attendant, nous avons pris un métro depuis Soho pour retourner dans l'Est, mais plus loin: jusqu'au site des Olympiques, avec l'intention de se joindre à l'une des nombreuses marches guidées qui y sont organisées. Si la veille était sous le signe de l'art et du design, cette journée-là était résolument architecturale! Malheureusement, la marche nous a un peu déçues. Sur près de deux heures que dure la visite, on passe environ 15 minutes à proximité du site (toujours en construction, donc impossible d'accès pour le moment). Nous sommes maintenant spécialistes de l'histoire des Olympiques et des enjeux socio-économiques de l'arrondissement de Newham, mais je ne saurais trop vous expliquer les caractéristiques des différents bâtiments du site, que l'on apercevait à peine... Sauf bien sûr l'oeuvre magistrale d'Anish Kapoor, que j'aime bien habituellement; mais là, penser égaler la tour Eiffel avec un tortillon rouge, je trouve ça un peu fort...

2012 Olympic Park

Là, on avait vraiment atteint notre limite, et un repos s'imposait avant de repartir pour la soirée. Je voulais être en pleine forme pour atteindre enfin l'un de mes nombreux objectifs à Londres: voir un vrai de vrai musical dans le West End! Et je pense que nous n'aurions pas pu mieux choisir: The Phantom of the Opera! La musique date un peu, depuis le temps (festival de synthétiseurs ici), mais on en a vraiment eu plein la vue et les oreilles, je n'ai pas vu le temps passer! J'irais en voir un autre n'importe quand, mais je pense que ce sera difficile de rivaliser avec un tel classique... Et la soirée ne faisait que commencer puisqu'après nos yeux et nos oreilles, c'était au tour de nos papilles d'être charmées chez Bocca di Lupo (nos oreilles l'ont été un peu moins pendant une partie du repas, avec un voisin pompette atteint de diarrhée verbale d'un côté et une voisine qui déballe les déboires de son divorce à ses copains qui s'en foutent autant que nous— les joies d'être assis au bar!). Mais la nourriture rachetait tout... Juste pour vous faire saliver: nous avons choisi la salade de céleri-rave, radis, pomme grenade, Pecorino et huile de truffe en entrée, de même que le crabe à carapace molle frit accompagné d'une salade de mâche et d'orange sanguine; puis nous avons opté pour un classique, le risotto milanese (safran, moelle et gremolata) et la meilleure lasagne que j'aie mangé de ma vie, que je ne retrouve malheureusement pas sur le menu! Mais ça parlait de pâtes fraîches, de pesto, et de mozzarella fumée... Je vous laisse imaginer le reste.

Palace Gardens Terrace, Notting Hill

Pour le dimanche, nous avions décidé de calmer un peu le jeu. Il faut bien profiter de la vie, aussi, des fois... Et Londres, c'est une ville qui est bonne à prendre au ralenti de temps en temps. Nous nous sommes permis de démarrer un peu plus tard et nous sommes dirigées vers l'ouest, avec le vague espoir de s'insérer dans l'expo de David Hockney à la Royal Academy of Arts avec que les foules ne la prennent d'assaut. Trop tard, il y avait déjà la queue jusque dans la cour, alors nous sommes plutôt aller flâner chez Hatchards, l'une des plus vieilles librairies de Londres, que j'aime beaucoup. Cette fois-ci, je me suis retenue et je n'ai pas acheté de gros livres à transporter toute la journée, mais ce n'est pas l'envie qui manquait!

Palace Gardens Terrace, Notting Hill

Nous avons pris un petit bus jusqu'à Notting Hill, pour finalement se retrouver dans une boulangerie Gail's (un autre client... hum) pour dîner. Puis nous avons fait un autre tour d'autobus d'une colline à l'autre: direction Primrose Hill, juste à temps pour le coucher du soleil... Il faisait un peu frisquet pour la marche à travers Regent's Park, mais ça reste très agréable. J'aime bien finir mes balades par un parc au coucher du soleil... Et comme, déjà, c'était presque la fin du séjour, il nous restait un incontournable londonien à cocher sur la liste: un restaurant indien! J'ai choisi Punjab, dans Soho; peut-être pas le plus authentique, je n'en sais rien, mais certainement mille fois meilleur que tous ceux que j'ai essayés sur Brick Lane jusqu'à présent...

Shoreditch High Street
Vue du toit de l'hôtel (cliquez pour voir le grand format)
View from the hotel's rooftop (click to see full size)

Je travaillais toute la journée le lundi, mais nous avons fini en beauté dans mon restaurant préféré de mon (ancien) quartier: Brawn, sur Columbia Road. Un espèce d'hybride complètement amalgamé de cuisine française et anglaise, formule «petites portions» bien sûr. J'étais déjà allée avec mes parents, ça va devenir une tradition... Et puis ça fait toujours plaisir de se faire servir en français! Et puis le mardi, c'était déjà le jour du départ. J'ai fait l'effort surhumain (mais pas complètement désintéressé) de me lever plus tôt pour un déjeuner d'adieu au buffet de l'hôtel, rien de tel pour aller tomber de sommeil toute l'avant-midi au bureau! Ma fatigue avait peut-être quelque chose à voir avec le marathon des derniers jours, sait-on jamais... Une chose est sûre: ça en valait la chandelle! Merci tante-marraine préférée!

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samedi 31 mars 2012

Le syndrome de Stendhal (première partie) ::: Stendhal syndrome (part I)

Shoreditch High Street

Mais mais mais, on va croire que je vous néglige! Déjà plus d'un mois sans nouvelles! Comme l'an dernier, la fin de l'hiver a apporté un petit mou photographique. Comme l'an dernier, j'ai aussi été moins active en ce début d'année. Et comme... toujours il me semble, j'ai consacré beaucoup de temps à la recherche d'un nouvel appartement. Maintenant que j'ai trouvé une belle maison, que le printemps est arrivé, et que j'ai eu de la visite pour me pousser un peu dans le dos, je vais avoir plein de choses à raconter!

C'est ma tante, celle qui avait été ma première visiteuse way back when, qui est venue me tirer de mon hibernation en emmenant avec elle le soleil du Québec. Elle n'avait que quelques jours, et notre liste était encore plus longue que la première fois! Mais nous avons pris soin de commencer en douceur; travail, décalage horaire et cheville tordue obligent. Donc le premier soir, le mercredi, un petit souper tranquille chez Pizza East. Enfin, aussi tranquille qu'on puisse l'être à une table immense au milieu d'une salle bruyante, à essayer de garder l'équilibre sur un tabouret bancal tout en jouant du coude avec nos voisins. Une chance que leur pizza est bonne, parce que comme de nombreux endroits dans le quartier, le parfum trendy de l'est de Londres est en train de leur monter à la tête... Le jeudi soir, nous avons plutôt opté pour un plan de soirée bon chic bon genre avec une pièce de théâtre (Being Shakespeare) dans le West End, puis un souper dans une chaîne pseudo-italienne dont nous tairont le nom. Mais à cheval donné, on ne regarde pas la bride: Londres, ce n'est pas Paris ni Barcelone, et trouver une cuisine encore ouverte après 21h relève de l'exploit.

J'avais pris congé le vendredi et là, malgré le pied mariton de ma compagne, on s'est bien gâtées: on a commencé avec la Tate Modern à 10h le matin (le hall était tellement vide qu'on s'est demandé un instant si c'était fermé), sans trop savoir ce qu'on allait voir. Yayoi Kusama, dont le nom semble être sur toutes les lèvres ces temps-ci, m'a laissée plutôt interdite: le genre d'art que je ne comprends pas... Par contre, j'ai absolument adoré Alighiero Boetti, une espèce de fou qui est passé par toutes sortes de lubies au cours de sa carrière: remplir des toiles de plusieurs mètres carrés au stylo bleu, trouver vingt façons différentes de retracer les traits d'une feuille de papier quadrillé sans passer deux fois au même endroit, engager des femmes afghanes pour broder des cartes du monde, faire voyager des personnages connus et inconnus par la poste... J'ai tellement aimé que j'ai acheté le (volumineux) catalogue de l'exposition sur le champ, quitte à devoir le transporter pour le reste de la journée!


Notre objectif suivant était la nouvelle White Cube Gallery sur Bermondsey Street, mais avant d'y aller nous avons fait un petit détour par le Design Museum (la boutique seulement, malheureusement... je pense que je vais manquer Terence Conran!). Nous allions à la galerie pour le bâtiment, et non pour l'exposition en cours (Gilbert & George, en l'occurence); intérêt purement architectural pour ce nouvel espace, l'une des plus grandes galeries d'Europe! Malgré le lieu éminemment inspirant, les photos seront pour une autre fois... Mon appareil est resté bien au chaud dans mon sac pendant toute la journée, et mon épaule gauche ne m'en remercie pas! (J'espère que vous pourrez me pardonner le manque cruel de photos dans cet article, il y en aura plus dans la suite...)

Le catalogue en question.
The aforementioned catalogue.

À un moment il a quand même fallu s'asseoir pour souffler un instant. Dans un pub, c'est l'idéal... Puis nous avons digéré la viande, la friture et l'alcool dans le métro, en direction de la Tate Britain. J'ai appris plus tard, à la mine horrifiée de mes collègues, que deux Tate dans la même journée, c'est un gros no-no culturel. Je ne vois pas trop pourquoi, il me semble qu'on s'en est plutôt bien sorties en finissant notre journée par l'exposition de Picasso et ses contemporains britanniques. J'avais même encore assez d'énergie pour aller boire quelques pintes à la santé d'une collègue australienne qui a dû rentrer temporairement au bercail, puis retrouver ma tante pour un petit souper tardif chez Albion (qui soit dit en passant se débrouille beaucoup mieux dans les repas du soir que dans les déjeuners)! Disons seulement qu'avec deux Tate et deux pubs dans la même journée, j'ai bien dormi...

Pour ceux qui se grattent le cuir chevelu en se répétant le titre de l'article d'un air stupéfié: vraisemblablement vous n'avez pas la chance d'avoir une tante aussi érudite que la mienne. Ou bien vous n'avez jamais fait deux Tate le même jour! Voyez l'explication ici...

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