dimanche 1 mai 2016
Maroc ::: Morocco ::: 6
Nous pensions prendre ça relax pour notre dernier jour. Notre hôte a été gentil de nous laisser la chambre toute la journée, et le riad était encore super tranquille (un seul autre petit groupe). Le plan était donc de s'installer sur la terrasse et profiter du soleil (il avait neigé à Londres!). Mais je ne suis pas douée pour relaxer en vacances, j'avais des fourmis dans les jambes et encore des choses à voir et à faire!
Nous avons tout de même commencé avec notre délicieux déjeuner sur le toit, paressé un peu, puis nous sommes partis vers la Villa Majorelle, qui se trouve dans la nouvelle ville, Gueliz, juste en-dehors des murs de la medina. Abdel nous a rattrapés après deux coins de rue pour nous conduire personnellement jusqu'à la bonne porte! Nous avons quand même eu un peu de mal à trouver l'entrée des jardins, mais finalement il suffisait de suivre les touristes – nous n'étions pas tout seuls! Je me suis un peu énervée après les idiots dans mes photos, mais difficile de ne pas apprécier la beauté et le calme du lieu, l'impression d'être dans un petit coin de paradis à l'abri de la folie et de la chaleur extérieures... Les couleurs étaient évidemment magnifiques, Monsieur Saint Laurent savait y faire!
Comme nous étions déjà sur le bon chemin, nous avons continué à nous éloigner de la medina pour voir un peu ce qu'il y avait autour. La nouvelle ville n'est pas si neuve, mais il y a un monde de différence entre l'espace et les grands boulevards qu'on y trouve, par rapport aux labyrinthes de la vieille ville... C'est aussi l'endroit où les restaurants et boutiques plus modernes et branchés s'installent, comme Kechmara, ce café/bar/club où nous avons mangé le midi, sur la terrasse bien sûr, et qui servait de la bière et du bacon – de toute évidence pas pour le bénéfice de la majorité musulmane locale... Matt y a mangé l'un des meilleurs burgers de sa vie, et j'étais bien contente de mes pâtes au crabe, chacun pour 10€ en table d'hôte!
Après dîner c'était facile de retrouver notre chemin vers la Place, le boulevard Mohammed V y mène tout droit. J'avais encore quelques achats à faire dans les souks... Je n'ai jamais retrouvé le bonhomme aux céramiques vertes que j'avais aperçu le premier jour (ne jamais penser «je reviendrai une autre fois» en voyage!), mais nous avons pu retourner à la boutique de bijoux où je me suis acheté un vrai-faux collier en argent berbère. Quelques autres cadeaux de Noël ont confirmé que nos talents de négociateurs ne s'amélioraient toujours pas, mais c'était de bonne guerre...
Puis il était déjà temps de retourner au riad pour faire nos valises et filer à l'aéroport! L'expérience globale a été un peu chaotique (on n'en attendait pas moins), mais au final nous avons été chanceux sur toute la ligne: le taxi est arrivé en retard mais n'en pouvait plus de se confondre en excuses (dieu sait ce qu'Abdel lui a dit...) et a fait de la vitesse pour que nous ne manquions pas notre vol (nous étions en fait très en avance); puis notre valise bourrée de souvenirs a miraculeusement passé à un poil sous les 20kg réglementaires, même sans avoir pu la peser avant; et l'embarquement pour notre vol a commencé en avance mais nous passions près de la porte par hasard, et avons pu rejoindre la file comme si de rien n'était (sauf pour mes collègues qui n'ont par conséquent pas eu de souvenir, désolée!). L'expérience de l'aéroport de Marrakech en elle-même est plutôt amusante quand on a le temps, mais facilement stressante si on ne s'adapte pas à la façon de faire marocaine. Il faut simplement se calmer, suivre le flot, et tout est bien qui finit bien...
De retour à Londres, nous n'avions pas prévu qu'il ferait si froid durant notre absence et avions baissé le chauffage au minimum. Nous avons retrouvé un appartement polaire – il était passé minuit alors pas grand chose à faire d'autre que s'emmitoufler et empiler les couvertures, mais je n'ai jamais eu aussi froid, pire que notre nuit dans le désert du Sahara! Comme quoi les aventures ne sont pas toujours là où on les attend...
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We were thinking we would take it easy on our last day. Our host was nice enough to let us have the room all day, and the riad was still super quiet (only one other small group). The plan was to settle in on the terrace and enjoy the sunshine (it had snowed in London!). But I'm not one to do nothing when I'm on holiday, I was raring to go, as there was still so much to see and do!
We did start with the usual delicious breakfast on the roof, and lazed around a bit, but then we set off towards Villa Majorelle, which is in the new town, Gueliz, just outside the walls of the medina. Abdel caught up with us and personally walked us out to the right gate! Still, we struggled a little bit to find the entrance to the gardens, but in the end all we had to do was follow the other tourists – we were not alone! I did get fairly annoyed at all the morons in my photos, but it's difficult not to be impressed by the place's beauty and calm, like a little slice of paradise away from the hustle and bustle (and heat) outside... The colours were obviously gorgeous, Monsieur Saint Laurent did know a thing or two!
Since we were already on our way, we decided to push a bit further into Gueliz to see what else was around. The new town isn't that new, but the space and wide boulevards are worlds apart from the labyrinths of the old town. It's also where the trendier, more modern restaurants and shops have set up, such as Kechmara, the café/bar/club where we had lunch (on the roof terrace of course), which had beer and bacon on the menu – obviously not aimed at the mainly Muslim locals... Matt had one of the best burgers of his life (his words), and I was pleased with my crab pasta too, each for €10 as part of the set menu!
It couldn't have been simpler to find our way back to the Place after lunch: boulevard Mohammed V goes straight down there. I still had a few things to unearth in the souks... I never did find my green ceramics guy, spotted on the first day (never think "I'll come back later"!), but I was able to go back to the jewellry shop to buy a real fake Berber silver necklace. A few more Christmas present purchases confirmed that our bartering skills weren't getting any better, but it was all good fun!
Then it was more than time to hurry back to the riad to pack up and make our way to the airport. The experience was fairly chaotic as a whole (by that point we weren't expecting any less), but we turned out to be really lucky on every count: the taxi turned up late and couldn't stop apologising profusely (god knows what Abdel said to him...), and sped all the way to the airport so we wouldn't miss our flight (we were actually quite early); then our souvenir-loaded suitcase came in a hair under the 20kg limit, even though we hadn't been able to weigh it beforehand; and our flight started boarding early for no apparent reason, but we happened to walk past the gate and were able to join the queue (although it did mean we had to cut airport shopping short so no treats for my colleagues, sorry!). Marrakech airport can be a funny experience if you've got time, but it can easily become extremely stressful if you're not attuned to the Moroccan ways. You just have to calm down, go with the flow, and it all works out in the end...
Back in London, we hadn't foreseen it would get this cold in our absence, so we'd turned the heating way down. Our flat was absolutely polar – but it was past midnight so there wasn't much to do aside from wrapping up tight and piling on the blankets. I'd never been this cold, it was worse than the night in the Sahara! Which just goes to show that some adventures aren't where you expect them to be...
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