Je n'aime pas les téléphones intelligents. On dirait que plus le téléphone l'est, moins l'utilisateur le devient... Partout où je vais les gens ont le nez collé sur leur petit écran comme si leur vie en dépendait. Dans l'autobus ou le train, personne ne regarde le paysage; tout le monde joue à je ne sais quel ramollisseur de cerveau. Pareil dans le métro, c'est plus facile d'interagir avec une machine qu'avec les humains autour. Au pub ou au restaurant, tous les convives gardent leur portable bien en vue, à portée de la main, au cas où quelqu'un de plus intéressant tenterait d'entrer en contact. Quand on discute, qu'on débat, qu'on se pose des questions et qu'on émet des hypothèses farfelues, il y en a toujours un pour sortir Google de sa poche et couper court à l'échange d'idées. Plus de moments de silence et de contemplation: dès qu'on a un temps mort, on se connecte aux réseaux sociaux. Partout, tout le temps.
J'ai vaillamment résisté le plus longtemps possible mais depuis janvier, je suis passée du côté obscur: j'ai délaissé mon fidèle petit Nokia pour un rutilant iPhone 5. Je n'avais jamais eu de cellulaire tout court avant d'adopter mon premier Nokia à £4 à l'âge vénérable de 25 ans; je savais à peine me servir de l'écran tactile et j'étais convaincue que j'allais me le faire arracher des mains aussitôt que je le sortirais en public. Mais ce qui m'a fait changer d'avis, c'est la caméra.
Je suis perpétuellement en mode photo. Je vois du beau partout, je m'excite quand la lumière est belle, je cadre dans ma tête, et je trouvais extrêmement frustrant de ne pas pouvoir transporter mon monstre de reflex partout avec moi. Même en voyage, c'est devenu une corvée, alors pas question de l'emmener au boulot tous les jours, prendre des marches, faire les courses... Par contre, mon ami iPhone, il est toujours dans ma poche. Je m'étais promis de continuer à utiliser mon reflex pour les «vraies» sorties photo, mais je suis allée à Paris il y a un mois environ, et je l'ai laissé à Londres (une minute de silence). J'ai fait toutes mes photos avec le téléphone, et j'ai retouché dans le train au retour!
Enfin, tout ça pour dire que je suis bien évidemment sur Instagram (@atoutoiseau), qui m'aime me suive! (Et pour ceux qui ont encore le coeur pur, pas besoin d'un téléphone intelligent pour me suivre, passez par ici.)
J'aime bien les filtres Instagram mais on a rapidement fait le tour. J'ai essayé 100 Cameras mais je trouvais que les filtres étaient «trop», et qu'il y avait trop de choix. Plus récemment j'ai découvert VSCO CAM, qui me plaît bien, mais c'est Afterlight que je préfère et que j'utilise le plus en ce moment!
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I don't like smart phones. It seems to me that the smarter the phone, the less the user is likely to be. Everywhere I go people are glued to their little screen as if their life depended on it. On the bus or train, no one is looking out the window; everyone is playing God knows what kind of brain-cell-killer. Same goes for the tube, it's much easier to interact with a machine than with the real live human beings around you. In a pub or restaurant, everyone has their mobile out on the table, just in case someone more interesting tries to get in touch. In the middle of a discussion, when you're debating and wondering and hypothesising, there's always one to pluck Google out of their pocket and put an end to the exchange. No more silent or contemplative moments: as soon as you have a millisecond of spare time, you go and connect to every single social media known to man. Everywhere, all the time.
I fought the good fight for as long as I could but since January, I've moved to the dark side: I've exchanged my trusty little Nokia for a shiny iPhone 5. I'd never even had a mobile until I adopted my first £4 Nokia at the ripe old age of 25; I barely knew how to work the touch screen and I was convinced I'd have it snatched as soon as I took it out in public. But what ultimately changed my mind is the camera.
I'm constantly in photo mode. I see beautiful things everywhere, I get excited when the light is good, I frame mental pictures, and I found it extremely frustrating not to be able to carry my beast of an SLR everywhere with me. It's become a bit of a chore even for travelling, never mind taking it to work everyday, or for a walk, or shopping... My iPhone however is always in my pocket. I promised myself I'd still use my SLR for "real" photography, but I went to Paris a month or so ago, and it stayed in London (one minute of silence). I took all my pictures on my phone, and retouched them on the train back!
Anyway, all that to say I'm obviously on Instagram if you fancy a peek (@atoutoiseau)! (And for those amongst you whose heart is still pure, no need for a smart phone to be able to follow me, here.)
I quite like the built-in Instagram filters but there isn't that many of them. I tried 100 Cameras but I thought the effects were "too much", and that there were too many to choose from. Recently I've discovered VSCO CAM, which is good, but my current favourite and the one I use most is Afterlight!
Merci de partager ton talent avec nous. Tu me ravis à tout coup!
RépondreEffacerJ'ai peur d'être moi aussi tombée du côté obscur avec l'iPhone... Je dois prendre sur moi pour ne pas le sortir à tout va alors que j'étais la première à critiquer les gens qui faisaient ça et à ressasser exactement la même chose que toi dans ton premier paragraphe.
RépondreEffacerMais oui instagram c'est terriblement addictif. Qu'y pouvons nous ? :)