Avec mon premier anniversaire londonien derrière la cravate, je me sens d'humeur introspective et légèrement nostalgique, surtout sachant ce qui m'attend pour les prochains mois (j'y reviendrai en temps et lieu). Malgré tous les grands chambardements, la Nouvelle Camille aime toujours autant faire des listes et catégoriser les choses, alors je me fais plaisir pour une petite série! Allons-y dans le désordre...
Ce que j'aime de la vie à Londres:
- Mon travail!
- Avoir l'impression d'être dans une agglomération de petits villages plutôt que dans une grande ville
- Les musées gratuits
- Les marchés, bien sûr
- Les trop rares journées ensoleillées
- La lumière quand il a plu toute la journée et que le soleil sort au moment où je rentre à pied à travers London Fields
- Pouvoir aller travailler à pied en traversant une piste cyclable, un canal et un parc
- Les noms des rues, et les noms propres anglais en général
- Me faire demander le chemin et savoir l'expliquer
- Dire loo, flat, queue, rubbish, biscuit, jumper, courgette, shizzle, innit, crisps
- Être envoyée à Paris pour une nuit, pour le travail, et trouver ça normal
- Pouvoir être au bord de la mer en une heure
- Prendre l'autobus à deux étages au deuxième étage, et surtout les anciens avec l'entrée à l'arrière
- Les aliments frais, authentiques, locaux, les options végétariennes, partout et le plus naturellement du monde
- Voir dans les magasins (et acheter) des emballages de produits qui ont gagné des prix et circulé sur tous les blogs de design
- Plus généralement, le fait que le bon design soit si bien ancré dans la culture européenne
Revenez demain pour la suite: ce que je n'aime pas de la vie à Londres.
Now that my first anniversary of living in London is behind me, I find myself in an introspective and slightly nostalgic mood, especially knowing what the next few months have in store (more on that later). Despite all the changes, the New Camille still loves making lists and putting things into neat little categories, so I've given in to my indulgence for a short series! Here goes, in no specific order...
What I like about living in London:
- My job!
- The feeling of living in a cluster of small villages instead of a huge city
- Free museums
- Markets, of course
- The ever elusive sunny day
- The light at the end of a rainy day, when the sun shines just as I am walking home through London Fields
- Being able to walk to work, with a cycle path, a canal and a park on my way
- The names of the streets, and British names in general
- Being asked for directions and knowing what to say
- Saying loo, flat, queue, rubbish, biscuit, jumper, courgette, shizzle, innit, crisps
- Being sent to Paris for a night, for work, and finding it perfectly normal
- Reaching the seaside in an hour
- Riding a double-decker bus on the top floor, especially the old ones with the door at the back
- Fresh, authentic, local food and vegeterian options everywhere and as if it's nothing at all
- Seeing (and buying) packages that won awards and made the design blog rounds
- Generally speaking, the fact that good design is so deeply anchored in European culture
Tomorrow: what I don't like about living in London.
Enjoy, enjoy, enjoy all this!
RépondreEffacerTout pareil !!!
RépondreEffacerJ'en ai oublié plein... Le cream tea! Les magasins! Les chaussures à ma taille!
RépondreEffacerI forgot so many... Cream tea! Shopping! Shoes that actually fit!
Salut!
RépondreEffacerJe suis une lectrice depuis quelque temps, je commente pour la première fois! J'adore ton blogue et évidement je le suis parce que c'est vraiment intéressant de lire une québécoise qui fait le programme SWAP qui fait de belle photos et qui aime les arts/design.
Je me demandais, est-ce que ça été difficile de te trouver un emploi dans le domaine du design graphique?
Je suis graphiste aussi et j'aimerais bien essayer lorsque je serai à Londres (probablement l'été prochain).
Marie-France: Bienvenue, et merci pour ton commentaire! Pour répondre à ta question, je vais être franche: oui c'est difficile de trouver du travail, peu importe le travail, à Londres. En arts et design spécifiquement, il y a des milliers d'étudiants qui graduent à chaque année et le marché est saturé. Ça veut dire qu'il faut avoir un portfolio encore plus fort, et énormément de chance!
RépondreEffacerMon premier conseil serait de t'arranger pour arriver à l'automne ou en hiver, et non au printemps ou à l'été. La raison est bien simple: les étudiants finissent au printemps, et envahissent tous les studios! Tu auras plus de chances de trouver un work placement en évitant la cohue. Pour moi, le plus difficile a été de mettre un pied dans la porte; au début, les gens ne savent pas trop où te placer et je pense qu'il faut être prêt à accepter la première offre, même si c'est seulement une semaine ou deux, question de pouvoir ajouter une expérience locale à ton CV. Une fois que tu as travaillé à Londres, j'ai l'impression que les gens ont plus confiance. Je dis ça mais moi ça ne m'est pas arrivé: j'ai été engagée au même endroit où j'ai fait un work placement!
Ceci dit, ça m'a pris près de quatre mois pour trouver du travail en design, alors je ne peux que te conseiller de ne pas faire comme moi, qui ai attendu d'être ruinée avant de trouver un emploi temporaire. Idéalement, trouve un truc dans un restaurant ou un commerce tout de suite en arrivant, avec des horaires qui te permettent de continuer activement la recherche d'emploi (et de te présenter à des entrevues pendant les heures de bureau!).
Aussi, commence à envoyer ton portfolio quelques mois avant de partir en annonçant la date de ton arrivée, puis renvoie un petit courriel avec quelques pièces comme rappel en arrivant. L'important c'est de garder le contact, mais sans être harcelant (on n'aime pas les gens qui se présentent au studio sans avoir rendez-vous!). Pour te donner une idée du timing: j'ai dû envoyer mon portfolio à l'agence où je travaille présentement en juin ou juillet, puis ils m'ont recontactée moins d'une semaine après mon arrivée à la fin août (sans que j'aie besoin de les relancer); je suis allée passer une entrevue cette semaine-là, et j'ai fini par décrocher un placement seulement en décembre! Entre août et décembre, j'ai envoyé 2-3 courriels à la studio manager pour la tenir au courant de mes démarches et vérifier s'ils avaient de la place; j'ai fait pareil avec 2 autres studios où j'étais allée en entrevue (oui, sur une soixantaine de portfolios envoyés, j'ai décroché un gros trois entrevues...). Finalement c'est seulement par chance qu'une place s'est libérée pour un placement juste avant Noël, et je suis restée là comme pigiste depuis! Et j'adoooore!
Conseil final: c'est important que ton anglais soit assez fort pour pouvoir décrire ton travail adéquatement. Les gens aiment entendre le raisonnement derrière une pièce, pas seulement regarder quelque chose de beau; pour ma part je considère que j'ai un bon niveau d'anglais, mais je me sens souvent handicapée quand il faut exprimer des concepts abstraits ou des idées complexes...
Et pour conclure ce commentaire plus long que l'article, je te souhaite la meilleure des chances! C'est un beau projet et je te promets que ça vaut la peine!